Décembre 1998 |
Les clauses de dédit formation |
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Actualités Mouvements dans les divisions Parmi les mouvements incessants qui animent le groupe, il se produit en ce moment un regroupement et un éclatement. Regroupement d'Exploitation avec ISM
On n'arrête pas le progrès, même s'il bégaie :
après avoir déjà été rapprochées puis
séparées, les divisions Exploitation et ISM seront en 1999
à nouveau réunies dans le "Secteur ISM", avec une
direction générale et une DAF communes.
Le secteur comprendra 6 divisions :
Là aussi, retour à un état antérieur : la division,
devenue paraît-il trop grosse avec 1 000 personnes se scinde en deux, ce
qui donne (devinez ...) Sud-Est et Sud-Ouest (bravo!).
Mais pourquoi la règle des 1 000 personnes maxi par division,
fixée par M. Kampf s'applique-t-elle à Sud et pas à ISM ?
Dans les deux cas, les CE concernés ont eu connaissance des nouveaux
organigrammes quelques jours avant les salariés. Mais le manque
d'explication réelle sur la cause de ces décisions fait penser
à une opération de sanction ou de promotion visant les managers.
L'avenir nous en dira peut-être plus, mais la Direction probablement pas. Prévoyance : que faire de tout cet argent ?
Est-ce à cause du climat, du moral qui revient, ou de la robustesse des
nouveaux embauchés ?
Entre 97 et 98, notre consommation médicale a augmenté beaucoup
moins que nos cotisations "mutuelle", d'où un solde
excédentaire. La Seccar (qui gère le régime
Prévoyance du groupe) et les syndicats se sont mis d'accord sur
l'utilisation de cet excédent pour améliorer certaines garanties.
Les changements suivants entreront donc en vigueur à partir de janvier
1999 :
Depuis que la Direction est deux fois plus présente qu'avant aux négociations de Groupe (les DRH travaillent en duo : M. Stefani l'ancien et M. Rale l'apprenti), elle pèse deux fois plus sur les freins. Voici, au 10 décembre, le panorama des vertigineuses avancées sociales de 1998 :
Les autres sujets abordés se répartissent en trois catégories :
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Le thème du mois : Les clauses de dédit formation
Depuis le développement de l'offre ERP, Cap Gemini s'est mis à
investir considérablement dans les formations coûteuses comme
Oracle, SAP, People Soft, etc.
C'est un effort louable pour doter les salariés de compétences
recherchées sur le marché.
Dans ce cas, la loi fournit à l'employeur un moyen de fidéliser
ces salariés ; s'ils quittent la société avant un
délai donné, ils s'engagent à rembourser leur formation :
C'est la clause de dédit-formation, dont on peut admettre le principe.
A Cap Gemini, ce genre de transaction commence pourtant à poser beaucoup
de problèmes.
Par excès de précaution, Cap Gemini a voulu
"améliorer" le texte standard des clauses de
dédit-formation. Il en résulte des infractions aux conditions
légales, qui sont les suivantes :
Il est vrai qu'un turn-over proche de 20 % est préoccupant pour Cap
Gemini. Et dans notre métier, la fuite des cerveaux se traduit
instantanément en perte de marchés.
Mais l'option choisie par Cap Gemini pour y remédier semble bien
négative : plutôt que de gagner l'adhésion du personnel par des conditions favorables (motivation, considération,
politique salariale, actionnariat), on empêche de partir les meilleurs éléments par des moyens plus coercitifs.
Ça ne réussit d'ailleurs pas toujours : s'ils sont vraiment
très bons et très décidés à s'en aller, ils
font rembourser leur formation par leur futur employeur !
Cap Gemini ne peut pas gagner partout à la fois :
Au bout d'un an, vous avez un enfant, vous ne pouvez plus vous déplacer
: licenciement pour refus de mobilité, application de la clause de
dédit-formation, et avec un peu de malchance, de la clause de
non-concurrence qui vous "grille" dans votre ville, votre
département ou votre région.
Professionnellement, vous êtes toujours aussi bon, mais peut-être
un peu déprimé, chômeur et endetté. Conclusion : en ces temps de concurrence féroce, votre valeur professionnelle est directement proportionnelle aux difficultés que vous aurez à mener votre carrière comme vous l'entendez.
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