AINSI VA LA VIE DU GROUPE

Tous vos élus, représentants et délégués syndicaux CFTC vous présentent leurs meilleurs vœux.

Nous vous souhaitons un temps de travail vraiment réduit, selon l'accord que nous avons signé il y a un an.

Que ce temps retrouvé vous permette de cultiver tous vos talents extra-professionnels, pour votre bonheur et celui de votre famille, et de préserver – ou de récupérer - votre santé.

Puisqu'il est question de temps…

Si vous envisagez de passer au temps partiel, votre demande pourrait passer moins facilement que celles de vos collègues qui ont fait la même chose avant 2001.

Pourquoi ? parce que depuis le 1^er janvier 2001, l'abattement de 30 % sur les charges patronales ne s'applique plus en cas de passage au temps partiel.

Nous allons voir si l'arrêt d'une incitation financière d'Etat met aussi fin à la compréhension des employeurs.

Notez bien que le passage au temps partiel reste un droit pour les salariés, tout comme le temps partiel parental, garanti par la loi.

Salutations spéciales à nos nouveaux collègues consultants

Vous qui arrivez de Gemini Consulting ou de Ernst & Young et de ses filiales, nous vous souhaitons la bienvenue.

A l'occasion de votre intégration dans le groupe Cap Gemini, les délégués CFTC voulaient que les élus de vos C.E. désignent parmi eux des représentants habilités à siéger de plein droit dans nos instances.

Malheureusement, l'accord intersyndical unanime, indispensable pour cet arrangement, n'est toujours pas conclu à ce jour, après trois séances de négociations.

Nous continuons d'espérer que vos élus ne seront pas victimes d'un mouvement de rejet face aux "étrangers-qui-ne-sont-pas-de-chez-nous", parce qu'ils sont sans étiquette syndicale.

Rassurez-vous, on n'est pas forcément comme ça, à Cap Gemini ...

Au nom d'une "guerre économique" quasi-sacralisée et d'une croissance imposée par les Nasdaq, EuroStoxx et autres CAC40, les salariés de ce début de siècle sont soumis à des contraintes croissantes, physiques (temps, déplacements) et morales (pression, harcèlement).

En Europe, aucun secteur d'activité n'est épargné par cette dérive. En ce début d'année, voyons sur quel terrain se prépare le grand affrontement entre le Libéralisme Global et la défense des conditions de vie des salariés :

v En Europe

Les salariés français ne perçoivent pas de vrai projet pour l'Europe du travail dans les chantiers actuels des instances communautaires. Ils ne voient qu'une Europe financière et monétaire, et pas seulement ceux qui s'occupent de projets "Euro" !

Or, l'Europe pourrait aussi être un outil efficace pour le mieux-être des salariés.

Dans certaines entreprises socialement avancées –n'y cherchez pas Cap Gemini Ernst & Young, hélas-, les Comités d'Entreprise Européens participent réellement au dialogue et à la concertation.

C'est indispensable pour construire, quand on voit que les restructurations-fusions-acquisitions-absorptions deviennent permanentes sous l'effet de la mondialisation.

Nous en savons quelque chose, à Cap Gemini Ernst & Young, et ce n'est sûrement pas fini !

Sur le plan social, la présidence française n'a pas vraiment enrichi l'Europe. Or, si nous voulons aider certains pays à combler leur écart avec nous ou avec l'Allemagne, il faut d'abord empêcher toute régression sociale chez nous : là, c'est loin d'être gagné …

v En France

Depuis son bras de fer avec le gouvernement sur les 35 heures, le Medef ne cesse de se montrer mauvais perdant et revanchard.

Son chantage "maintien du paritarisme contre refondation sociale" a vite révélé l'objectif qu'il visait : tenter de se venger de la RTT par un recul général imposé aux dispositions sociales du travail.

Par sa recherche inlassable de solutions négociées plutôt qu'arrachées, la CFTC a contribué à la signature d'accords malgré tout satisfaisants, sur l'UNEDIC et sur la santé au travail.

Il reste maintenant à travailler sur les retraites complémentaires, les négociations collectives, et la formation professionnelle. Encore des thèmes sur lesquels les positions initiales du Medef et des syndicats sont vraiment très éloignées.

v A Cap Gemini Ernst & Young

Chez nous, les empoignades ont commencé très tôt, cette année : le 4 janvier, dès la première réunion de négociation, dont l'ordre du jour était … calendrier et thèmes des négociations annuelles !

Peut-être que cette réunion était trop proche des excès des fêtes, les esprits n'étaient pas encore remis de la surchauffe due à la bonne chère.

Mais un désaccord sur un simple calendrier augure mal des questions plus sérieuses et urgentes : salaires, frais de déplacement, statuts du Personnel, rénovation de l'accord Information du groupe, CE européen, travail à distance ...

Une nouvelle tentative pour établir le planning des négociations est prévue le jeudi 11 janvier. r