Zone de Texte: Le Comité Central d’Entreprise du 31 mars
AINSI VA LA VIE DU GROUPE !

 

 

La Direction a soumis deux documents aux élus du C.C.E, pour avis :

Les élus ont exprimé un avis favorable sur ces deux dispositifs, en demandant leur extension à SOGETI et à CGTMNF (Télécom). Ils ont aussi émis deux demandes et un regret :

ils veulent que la clause de dédit liée au financement d’une formation, s’annule en cas de licenciement ;

ils demandent que les CE soient informés régulièrement du recours à ces congés, pour s’assurer que les salariés sont toujours volontaires;

ils regrettent le caractère aléatoire des décisions de financement des formations : pas de liste de critères d’acceptation, c’est le manager N + 2 qui décide au cas par cas.

Les élus CFTC ont demandé que le CMTPP soit accessible aux salariés travaillant actuellement aux 4/5 èmes.

Reste à attendre la diffusion de la note de service pour le CPP et la signature de l’accord CMTPP.

Zone de Texte: Les négociations en cours
 


 

8 avril, les salaires : la DRH distribue aux délégués syndicaux la grille des salaires CGEY en France à fin mars 2003. Question : "Avez-vous des commentaires sur ces tableaux ?" Fin de la « négociation » ! Peut-être pourrions-nous appeler ça un refus de négocier. Par ailleurs le système de rémunération est en train de changer, les C.E. en sont informés par le D.R.H. France à l’aide d’une série de transparents. Mais les délégués syndicaux, seuls partenaires de la négociation obligatoire, ne sont toujours pas informés, encore moins invités à négocier.

30 avril, les frais de déplacement : la DRH présente une note de service, entrant en vigueur le lendemain ! Dans la foulée, le projet commencé sur les déplacements internationaux, un document de six pages, devient un paragraphe de quelques lignes dans la note de service.

7 mai, les handicapés : projet d’extension d’un très bon travail commencé en Rhône-Alpes et poursuivi dans l’Ouest. Mais avec la tournure que prend le dialogue à CGEY en France, les 13.000 salariés risquent de devenir handicapés sociaux.

Les managers de Cap Gemini ont-ils oublié leurs formations à la négociation "gagnant-gagnant" ?                                                                                q


 

Zone de Texte:  
le theme du mois : le conge de paternité

 

 

 

Zone de Texte: Le Congé de Paternité, qu’est-ce que c’est ?
 

 

A l’occasion de la naissance de leur enfant, les pères bénéficiaient jusqu’alors d’un congé de naissance de 3 jours, congé rémunéré par l’employeur.

Ce congé est maintenu. Y est associé à compter du 1er janvier 2002, un nouveau congé dit de paternité qui permet aux pères de bénéficier d’un congé supplémentaire de 11 jours calendaires consécutifs durée portée à 18 jours calendaires en cas de naissances multiples.

Pour en savoir plus :

http://horizon.fr.cgey.com/people/vie/congepater.htm

Zone de Texte: Le Congé de Paternité un grand succès
 

 

Lancé en janvier 2002 par Ségolène Royal, le congé de paternité fait un véritable tabac. Plus de 40 % des pères susceptibles de l’utiliser l’ont adopté et 97 % ont pris la totalité des 11 jours.

Zone de Texte: Les papas de CGEY témoignent
 


 « En novembre dernier j’ai pris 14 jours d’un seul bloc pour la naissance de mon premier enfant : 3 jours de congé de naissance payés par l’employeur et 11 jours de congé de paternité payés par la sécurité sociale. J’ai pris ces 14 jours, soit 2 semaines et demi (le samedi et le dimanche sont compris dans les 11 jours) à la sortie de la maternité pour profiter du bébé, en famille, à la maison. J’ai aidé ma femme qui était très fatiguée, je me suis occupé du bébé, je lui ai donné le biberon, je lui ai changé les couches et je me suis également reposé car au début les nuits sont courtes. J’ai donc pu profiter de mon bébé et de ma femme, dans les premières semaines ça change vite un nouveau né ! » (David).

« En novembre 2002, à la naissance de mon troisième enfant, 3 jours de naissance, 11 jours de congé de paternité, 1 jour de congé payé, avec 1 jour férié m’ont fait trois semaines pour m’occuper des mes 2 premiers enfants, les accompagner à l’école et à leurs activités, pour aider ma femme qui était fatiguée. J’ai eu l’impression d’en profiter et la maman a pu récupérer physiquement et moralement plus vite que si je n’avais pas été là. Pendant les 11 jours on touche les indemnités journalières de la sécurité sociale qui sont plafonnées, donc plus ton salaire est élevé plus tu as un effort financier à fournir car dans la loi l’employeur n’est pas obligé de compléter les indemnités versées par la sécurité sociale pour atteindre le salaire plein.» (Patrick).

« En mars 2002 pour la naissance de mon troisième enfant j’ai pris les 3 jours de congé de naissance pris en charge par CGEY et les 11 jours de congé de paternité pris en charge par la sécurité sociale, pour ces 11 jours mon salaire n’a pas été payé intégralement car je touche un peu plus que le plafond de la sécurité sociale, mais je ne m’en suis rendu compte que deux mois après. Ce congé m’a permis d’aller tous les jours à la maternité, de me reposer, de m’occuper de mes deux autres enfants, de la maison, des formalités avec la sécu. et la mutuelle, c’était plus fatigant que de travailler ! Je trouve que les choses changent dans le bon sens, j’ai eu l’impression d’être utile, d’être plus près de l’enfant. J’espère qu’à l’avenir les congés de paternité seront plus longs, de nombreux hommes aimeraient s’occuper plus de leurs enfants. » (Jean-Michel).

Zone de Texte: Deux mois de congé en Suède !
 


Heureux qui comme un père suédois bénéficie d’un congé de paternité de … deux mois rémunérés à hauteur de 80% du salaire, cumulable avec les quatre cent vingt jours de congé parental à partager avec la mère jusqu’aux 8 ans de l’enfant. Idéal pour pouponner, non ?

Contacts CFTC-Congé Paternité :

David FLEURIDAS                         01 41 26 34 49

dfleurid@capgemini.fr

 

Patrick FRIEDBERGER                  01 41 26 68 47

pfriedbe@capgemini.fr                                  q


 

[1]  Note de service : décision du management, ne se négocie pas.

[2]  Accord : Négocié et signé avec les délégués syndicaux