AINSI
VA
LA
VIE
DU
GROUPE !
La
Direction
a
soumis
deux
documents
aux
élus
du
C.C.E,
pour
avis
:
-
Un
projet
de
note
de
service
sur
la
mise
en
œuvre
d’un
congé
pour
projet
personnel
(CPP)
à
CGEYF :
avec
l’accord
de
son
manager,
le
salarié
peut
demander
un
congé
de
6
à
12
mois
rémunéré
30 %
de
son
salaire
tout
en
conservant
une
couverture
sociale
complète.
Il
peut
aussi
se
faire
financer
jusqu’à
10 K€
une
formation
de
son
choix,
utilisable
à
son
retour
en
fonction.
-
Un
projet
d'accord
sur
le
congé
à
mi-temps
pour
projet
personnel
(CMTPP) :
avec
l’accord
de
son
manager,
le
salarié
peut
demander
de
travailler
à
mi-temps
sur
une
période
de
6
à
12
mois
rémunérée
65 %
de
son
salaire.
Il
peut
aussi
se
faire
financer
jusqu’à
10 K€
une
formation
de
son
choix,
utilisable
à
son
retour
en
fonction.
Les
élus
ont
exprimé
un
avis
favorable
sur
ces
deux
dispositifs,
en
demandant
leur
extension
à
SOGETI
et
à
CGTMNF (Télécom).
Ils
ont
aussi
émis
deux
demandes
et
un
regret :
ils
veulent
que
la
clause
de
dédit
liée
au
financement
d’une
formation,
s’annule
en
cas
de
licenciement ;
ils
demandent
que
les
CE
soient
informés
régulièrement
du
recours
à
ces
congés,
pour
s’assurer
que
les
salariés
sont
toujours
volontaires;
ils
regrettent
le
caractère
aléatoire
des
décisions
de
financement
des
formations :
pas
de
liste
de
critères
d’acceptation,
c’est
le
manager
N
+ 2
qui
décide
au
cas
par
cas.
Les
élus
CFTC
ont
demandé
que
le
CMTPP
soit
accessible
aux
salariés
travaillant
actuellement
aux
4/5 èmes.
Reste
à
attendre
la
diffusion
de
la
note
de
service
pour
le
CPP
et
la
signature
de
l’accord
CMTPP.
8
avril,
les
salaires :
la
DRH
distribue
aux
délégués
syndicaux
la
grille
des
salaires
CGEY
en
France
à
fin
mars
2003.
Question
: "Avez-vous
des
commentaires
sur
ces
tableaux
?"
Fin
de
la
« négociation » !
Peut-être
pourrions-nous
appeler
ça
un
refus
de
négocier.
Par
ailleurs
le
système
de
rémunération
est
en
train
de
changer,
les
C.E.
en
sont
informés
par
le
D.R.H.
France
à
l’aide
d’une
série
de
transparents.
Mais
les
délégués
syndicaux,
seuls
partenaires
de
la
négociation
obligatoire,
ne
sont
toujours
pas
informés,
encore
moins
invités
à
négocier.
30
avril,
les
frais
de
déplacement :
la
DRH
présente
une
note
de
service,
entrant
en
vigueur
…
le
lendemain !
Dans
la
foulée,
le
projet
commencé
sur
les
déplacements
internationaux,
un
document
de
six
pages,
devient
un
paragraphe
de
quelques
lignes
dans
la
note
de
service.
7
mai,
les
handicapés :
projet
d’extension
d’un
très
bon
travail
commencé
en
Rhône-Alpes
et
poursuivi
dans
l’Ouest.
Mais
avec
la
tournure
que
prend
le
dialogue
à
CGEY
en
France,
les
13.000
salariés
risquent
de
devenir
handicapés
sociaux.
Les
managers
de
Cap
Gemini
ont-ils
oublié
leurs
formations
à
la
négociation
"gagnant-gagnant"
?
q
A
l’occasion
de
la
naissance
de
leur
enfant,
les
pères
bénéficiaient
jusqu’alors
d’un
congé
de
naissance
de
3
jours,
congé
rémunéré
par
l’employeur.
Ce
congé
est
maintenu.
Y
est
associé
à
compter
du
1er
janvier
2002,
un
nouveau
congé
dit
de
paternité
qui
permet
aux
pères
de
bénéficier
d’un
congé
supplémentaire
de
11
jours
calendaires
consécutifs
–
durée
portée
à
18
jours
calendaires
en
cas
de
naissances
multiples.
Pour
en
savoir
plus :
http://horizon.fr.cgey.com/people/vie/congepater.htm
Lancé
en
janvier
2002
par
Ségolène
Royal,
le
congé
de
paternité
fait
un
véritable
tabac.
Plus
de
40 %
des
pères
susceptibles
de
l’utiliser
l’ont
adopté
et
97 %
ont
pris
la
totalité
des
11
jours.
« En
novembre
dernier
j’ai
pris
14
jours
d’un
seul
bloc
pour
la
naissance
de
mon
premier
enfant :
3
jours
de
congé
de
naissance
payés
par
l’employeur
et
11
jours
de
congé
de
paternité
payés
par
la
sécurité
sociale.
J’ai
pris
ces
14
jours,
soit
2
semaines
et
demi
(le
samedi
et
le
dimanche
sont
compris
dans
les
11
jours)
à
la
sortie
de
la
maternité
pour
profiter
du
bébé,
en
famille,
à
la
maison.
J’ai
aidé
ma
femme
qui
était
très
fatiguée,
je
me
suis
occupé
du
bébé,
je
lui
ai
donné
le
biberon,
je
lui
ai
changé
les
couches
et
je
me
suis
également
reposé
car
au
début
les
nuits
sont
courtes.
J’ai
donc
pu
profiter
de
mon
bébé
et
de
ma
femme,
dans
les
premières
semaines
ça
change
vite
un
nouveau
né ! »
(David).
« En
novembre
2002,
à
la
naissance
de
mon
troisième
enfant,
3
jours
de
naissance,
11
jours
de
congé
de
paternité,
1
jour
de
congé
payé,
avec
1
jour
férié
m’ont
fait
trois
semaines
pour
m’occuper
des
mes
2
premiers
enfants,
les
accompagner
à
l’école
et
à
leurs
activités,
pour
aider
ma
femme
qui
était
fatiguée.
J’ai
eu
l’impression
d’en
profiter
et
la
maman
a
pu
récupérer
physiquement
et
moralement
plus
vite
que
si
je
n’avais
pas
été
là.
Pendant
les
11
jours
on
touche
les
indemnités
journalières
de
la
sécurité
sociale
qui
sont
plafonnées,
donc
plus
ton
salaire
est
élevé
plus
tu
as
un
effort
financier
à
fournir
car
dans
la
loi
l’employeur
n’est
pas
obligé
de
compléter
les
indemnités
versées
par
la
sécurité
sociale
pour
atteindre
le
salaire
plein.»
(Patrick).
« En mars 2002 pour la
naissance de mon troisième enfant j’ai pris les 3 jours de congé de naissance
pris en charge par CGEY et les 11 jours de congé de paternité pris en charge par
la sécurité sociale, pour ces 11 jours mon salaire n’a pas été payé
intégralement car je touche un peu plus que le plafond de la sécurité sociale,
mais je ne m’en suis rendu compte que deux mois après. Ce congé m’a permis
d’aller tous les jours à la maternité, de me reposer, de m’occuper de mes deux
autres enfants, de la maison, des formalités avec la sécu. et la mutuelle,
c’était plus fatigant que de travailler ! Je trouve que les choses changent dans
le bon sens, j’ai eu l’impression d’être utile, d’être plus près de l’enfant.
J’espère qu’à l’avenir les congés de paternité seront plus longs, de nombreux
hommes aimeraient s’occuper plus de leurs enfants. » (Jean-Michel).
Heureux qui comme un père
suédois bénéficie d’un congé de paternité de … deux mois rémunérés à hauteur de
80% du salaire, cumulable avec les quatre cent vingt jours de congé parental à
partager avec la mère jusqu’aux 8 ans de l’enfant. Idéal pour pouponner, non ?
Contacts CFTC-Congé
Paternité :
David FLEURIDAS
01 41 26 34 49
dfleurid@capgemini.fr
Patrick
FRIEDBERGER 01 41 26 68 47
pfriedbe@capgemini.fr
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