AINSI
VA
LA
VIE
DU
GROUPE !
Le 12 juin 2003 un C.C.E.
exceptionnel a été convoqué pour un projet de licenciement de 287 salariés de
CGEYF en Ile de France. Le projet présenté par la direction consiste à
licencier :
ü
185
collaborateurs de l’activité Conseil d’Ile de France (17 Directeurs Associés, 41
Principal, 78 Managing Consultants et 49 des fonctions de support) désignés par
la Direction,
ü
67
collaborateurs de l’activité IM (52 help-deskers, 11 salariés de la Direction
Industrielle, 1 salarié de la Direction de la Communication, 3 assistantes/sécrétaires)
qui pourront demander un départ volontaire. En cas de nombre de demandes de
départ volontaire insuffisant la Direction désignerait des salariés.
ü
35
collaborateurs des fonctions de support (hors Business Developpement) hors IM et
CS qui pourront demander un départ volontaire. En cas de nombre de demandes de
départ volontaire insuffisant la Direction désignerait des salariés.
A ce projet est joint un
plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui serait animé par un cabinet externe à
CGEYF spécialisé dans le reclassement de salariés.
ü
Nous votons
pour la nomination d’un Expert au C.C.E. pour vérifier le bien fonder de ces
licenciements.
ü
Nous
souhaitons qu’une restitution de l’expertise soit faite en C.C.E. et aux C.E. IM
et IDF également consultés sur ce projet de licenciement.
ü
Nous
attendrons les résultats de l’expertise pour pouvoir émettre des avis sur les
différents points sur lesquels nous sommes consultés.
ü
Un audit
interne a-t-il déjà été réalisé dans les activités concernés ? Sinon pourquoi ?
Si oui où est le rapport d’audit ?
ü
Le nom du
dossier est : « Projet de plan de transformation CGE&Y France Phase 2 -
2003-2004 », qu’est-il prévu pour les phases 3,4 et 5 et quel était le contenu
de la phase1 ?
ü
Après ce
licenciement collectif, pensez-vous continuer vos licenciements individuels au
même rythme que précédemment ?
ü
Pourquoi ne pas
avoir envisagé de développer l’activité BPO (Business Process Outsourcing) avec
des consultants, du personnel des fonctions de support et des help-deskers ? De
ce fait avoir une attitude plus constructive et offensive face au marché ?
ü
Pouvez-vous
nous montrer la cohérence entre votre plan d’organisation et votre plan de
licenciement ?
ü
Comment
avez-vous défini les populations cibles et le nombre de postes à supprimer ?
Et bien d’autres questions…
Contacts CFTC-Licenciements :
Louis DUVAUX lduvaux@capgemini.fr
Gérard MICHOUD gmichoud@capgemini.fr
Fabienne MAROILLE fmaroill@capgemini.fr
Brigitte de CHATEAU-THIERRY bchateau@capgemini.fr
Le
stress
est
un
stimulus,
un
choc,
une
pression,
une
décharge
électrique
…
appliqué
sur
un
organisme
vivant.
Selon
son
intensité,
le
contexte
et
l’organisme
qui
le
reçoit
il
peut
avoir
des
effets
positifs
ou
des
effets
négatifs.
Des
expériences
sur
les
rats
ont
permis
de
mettre
en
évidence
les
différents
modes
de
réponses
au
stress.
Si
l’on
enferme
un
rat
seul
dans
un
boîte
soumise
à
des
chocs
(stress),
au
bout
d’un
certain
temps,
ne
pouvant
agir,
il
meurt
sous
l’effet
de
la
saturation.
Par
contre
pour
un
rat
enfermé
dans
une
boîte
n°1,
communicant
avec
un
boîte
n°2,
quand
la
boîte
contenant
le
rat
est
soumise
à
un
choc,
le
rat
s’enfuit
dans
l’autre
boîte.
Si
cette
deuxième
boîte
est
elle
même
soumise
à
un
choc,
le
rat
retourne
dans
la
première
et
ainsi
de
suite.
A
chaque
stimulation
le
rat
fuit,
cette
fuite
lui
permet
d’agir
donc
de
survivre.
Si
l’on
enferme
deux
rats
dans
une
même
boîte
que
l’on
soumet
à
des
chocs,
les
deux
rats
finissent
par
se
battre,
le
combat
est
coûteux
mais
permet
aux
deux
animaux
d’agir
donc
de
survivre.
Chez
l’homme
cela
peut
se
traduire
de
la
manière
suivante :
La
soumission=>
Troubles
psychosomatiques
La
fuite
=>
Action
=>
Régulation
Le
combat
=>
Action
=>
Régulation
Toutefois,
communiquer,
coopérer,
donner
un
sens
à
la
situation
permet
de
trouver
les
moyens
de
réguler
le
stress.
Un
excès
ou
un
manque
de
travail,
une
mauvaise
communication,
une
ambiguïté
ou
des
contradictions
dans
les
directives,
l’exclusion
entraînent
des
situations
de
stress
qui
selon
leur
intensité
et
les
individus
auront
des
effets
différents.
Les
méfaits
de
la
soumission
Certains
auront
des
troubles
du
comportement :
abus
de
tabac,
d’alcool,
de
drogues,
harcèlement,
certains
des
troubles
du
sommeil,
d’anxiété,
des
dépressions
et
d’autres
encore
des
douleurs
dorsales,
des
problèmes
cardiaques,
des
ulcères
gastriques,
de
l’hypertension.
L’éloge
de
la
fuite
Pour
faire
face
plusieurs
possibilités
se
présentent
avec
la
grande
fuite
sous
la
forme
d’une
lettre
de
démission,
d’un
changement
de
poste
en
interne,
ou
des
petites
fuites
avec
les
congés
de
toutes
sortes
pour
prendre
l’air,
oublier,
ou
enfin
les
activités
régulières
telles
que
la
sport,
l’art…
qui
permettent
de
souffler
tout
en
dépensant
le
trop
plein
d’énergie
emmagasiné.
Le
combat
moyen
de
survie
Quand
la
pression
bât
son
plein,
qu’aucune
fuite
n’est
possible
et
que
chacun
est
bien
décidé
à
survivre,
le
combat
verbal
prend
sa
place
avec
le
risque
d’en
venir
aux
mains
chez
les
plus
violents.
Mais
que
d’énergie
perdue
et
que
de
blessures
à
soigner.
L’entreprise
comme
chacun
a
son
rôle
à
jouer
dans
la
gestion
du
stress.
Tout
d’abord
être
à
l’écoute
des
signes
de
soumission
entraînant
des
troubles
psychosomatiques,
grâce
au
dialogue,
à
la
médecine
du
travail,
aux
managers
et
aux
représentants
du
personnel.
Une
bonne
gestion
de
la
fuite
en
proposant
des
évolutions
de
poste
et
des
changements
de
missions
réguliers,
en
évitant
de
bloquer
les
congés
sur
des
périodes
trop
longues,
en
favorisant
la
pratiques
d’activités
extra-professionnelles.
q