2/12/2008 déclaration officielle

Dans le cadre de la NAO 2008 sur la politique salariale de 2009, la CFTC n’a pas encore trouvé dans les propositions de la direction, d’avancée véritablement significative pour les salariés, ni de raison suffisante lui permettant aujourd’hui de les accepter en l’état. La CFTC n’y retrouve en effet, aucune prise en compte de ses demandes successives, pourtant modérées dans leur expression, cohérentes dans leur chiffrage et constructives pour la définition d’une politique salariale pérenne, dont la mise en place progressive doit s’imposer comme une évidente et impérieuse nécessité au sein de l’entreprise.(et ce d’autant plus encore, avec une inflation de 3% en 2008).

A cet effet, la CFTC ne conteste pas le principe en soi d’une «certaine» individualisation des salaires par le management, mais elle rappelle sa demande d’une augmentation indispensable (à hauteur de 30%) du pourcentage de l’évolution de la masse salariale, à réserver aux augmentations collectives à répartir par accord. (soit pour 2009, un montant annoncé en octobre, estimé à environ 10 M€). Ses positions de principe, mues par la justice sociale et une certaine logique de progrès, sont :

• L’élaboration d’un véritable accord Salaires, clair et compréhensible pour tous.
• La négociation des éléments secondaires de rémunération reconnus comme des compléments et non des substituts du salaire.
• Une plus juste redistribution aux salariés des fruits de la réussite financière de l’entreprise.
• La compensation de la hausse du coût de la vie pour chacun et d’abord pour les plus bas salaires.
• Une application de l’accord salaires au plus grand nombre possible de salariés de l’UES.

Sa demande d’actualisation de l’accord de juillet 2006 et ses demandes très concrètes (salaire Min. défini pour toute catégorie, salaire cadre aligné sur le PMSS 2773€, augmentation Min. garantie sur 2 ans jusqu’à 80k€, prise en compte de l’inflation réelle, rémunération cible pour chaque métier du référentiel, définition des rôles voués au salaire variable et règles de calcul, GPEC, participation, intéressement, inégalités H-F, prime de transport, etc.…) ont été formulées en détail en réunion.

Par ses propositions, si la CFTC se veut rester -et restera toujours- dans une posture d’approche constructive de la politique salariale de l’entreprise qui puisse être utile et bénéfique pour tous, elle constate cependant que les discussions actuelles ne sont pas encore à la hauteur des vrais enjeux et des budgets souhaitables pour une négociation profitable à un accord en perspective.

La CFTC, par sa délégation présente, reste toutefois attentive aux nouvelles propositions en progrès que la direction pourrait faire aux OS en vue d’une politique salariale plus juste et plus ambitieuse. Cordialement, Les délégués CFTC présents en NAO au nom de la Section CFTC de l’UES Capgemini France.