Salaire variable

Il n'y a pas de négociations sur ce sujet, mais nous n'avons pas cessé d'intervenir et de réclamer l'assainissement de ce système. Nous vous indiquons ici notre point de vue et explications utiles.

Une grande partie des salariés de l'entreprises est soumise à un système de salaire variable ( 50 % du personnel de l'établissement Ile De France en 2002). Autrefois réservé à un petit nombre de managers, la direction a déployé très largement ce système de rémunération. Les élus CFTC n'ont cessé d'alerter, puis de dénoncer les dérives correspondantes :

• le management s'est très vite montré incapable de définir des objectifs personnels pertinents à leurs salariés,
• le marché évolue en quelques mois, les affectations des salariés aussi ==> les objectifs ne sont plus mesurables en fin d'année,
• les objectifs ont été assignés en mai, juin, septembre... ou pas du tout !
• certains objectifs assignés étaient indépassable, ou même inatteignables.

Surtout, la direction s'est servie de ce système comme moyen d'ajuster la masse salariale. Alors qu'il s'agit d'un contrat individuel (c'est un avenant au contrat de travail) qui stipule qu'en fonction de l'atteinte d'objectifs personnels le salarié recevra une partie variable de salaire (une valeur dite "nominale" à objectifs atteints, plus ou moins selon la réussite obtenue), la direction a progressivement intégré des objectifs collectifs, transformant une rémunération variable en intéressement individuel.

Progressivement, la direction est passée :

• de la distribution de la partie variable en fonction des résultats obtenus par le salarié selon des objectifs assignés et un montant nominal de référence,
• à la répartition d'une enveloppe allouée à cette effet, avec intégration d'objectifs collectifs et adaptation de l'évaluation des résultats si nécessaire.

Le nouveau système de rémunération variable

en travaux...