N.B. cettte proposition initiale est citée pour mémoire : nouvelle proposition en juin


Proposition patronale SYNTEC pour l'accord 35 h. - février 1999

Projet d'accord national sur la durée du travail
(en application de la loi du 13 juin 1998)

Sommaire

PREAMBULE - CHAMP D’APPLICATION -

DUREE LEGALE DU TRAVAIL - CONTRATS DE TRAVAIL - ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL SUR L’ANNEE - HEURES SUPPLEMENTAIRES - COMPTE DE TEMPS DISPONIBLE - COMPTE EPARGNE TEMPS - MESURE DU TEMPS DE TRAVAIL - LA FORMATION - TEMPS PARTIEL - LES SALAIRES - APPLICATION DE L’ACCORD - SUIVI DE L’ACCORD

 


Préambule

La réduction du chômage et l’embauche de jeunes sont des priorités partagées par tous les partenaires sociaux.

Les entreprises de la fédération Syntec (Ingenierie, Services Informatiques, Conseil et Formation Professionnelle) et de la CICF (Chambre des Ingénieurs Conseils de France) ont embauché plus de 40 000 personnes en 1998, dont plus du tiers des jeunes ingénieurs sortis d’écoles, toutes disciplines confondues. Elles ont l’ambition d’en embaucher plus de 50 000 en 1999 en bénéficiant de la montée des services dans l’économie, de la complexité croissante des technologies et de l’externalisation de plus en plus fréquente des prestations d’ingenierie, de conseil, de formation et de mise en oeuvre.

Les métiers du Savoir, regroupés dans la fédération Syntec et la CICF, ont ainsi la volonté de créer un nombre très important d'emplois, en particulier destinés aux jeunes.

Les tâches effectuées par leurs collaborateurs supposent une large part de création ou de conception qui implique une grande autonomie dans l'organisation de leur travail et une très faible possibilité de substituer immédiatement un collaborateur par un autre au cours de sa mission.

De plus les métiers du Savoir, par essence mobiles et internationaux, sont confrontés à une concurrence mondiale et leurs coûts de production sont directement liés au coût et à la durée du travail. Les entreprises du secteur ne peuvent prendre le risque de détériorer leur compétitivité en alourdissant leurs coûts de production. En effet leur capacité à embaucher passe obligatoirement par le maintien de leur compétitivité.

La situation économique des entreprises de la branche est très contrastée, en raison de la diversité de leurs tailles et des secteurs d’activité dans lesquels elles opèrent. Dans ce contexte économique, les parties signataires conviennent dans le cadre de l’application de la loi du 13 juin 1998, de mettre en œuvre des mesures susceptibles de répondre à plusieurs objectifs :