septembre 2006

Plan social à Telecom
Plan social à Outsourcing

 

SOGETI AS : enfin des élections !

 

Ca y est, les salariés de SOGETI AS vont pouvoir de nouveau être représentés ! Le second tour des élections avait été annulé le 9 février 2006 sur décision du Tribunal d’Instance de Boulogne, à la demande d’un membre de la CGT.

 

Constatant l’absence d’unanimité sur le nouvel accord préélectoral, signé par la CFTC, la Direction a saisi le Tribunal qui a validé l’accord le 3 juillet dernier. Devant l’absence de volonté de certains « partenaires » sociaux à vouloir réorganiser rapidement de nouvelles élections, la CFTC s’est mobilisée pour maintenir la continuité des œuvres sociales.

 

Ce deuxième tour mettra ainsi un terme à plus de 8 mois d’attente. Les 17 et 18 octobre prochains, vous choisirez les femmes et les hommes qui vous représenteront au comité d’établissement de SOGETI AS et qui vous défendront.

 

La CFTC réaffirme ici sa volonté de changement notamment dans la gestion des affaires sociales du comité d’établissement. Il faut se rappeler des conséquences malheureuses de l’alliance CGC-CGT - au grand étonnement d’ailleurs de plusieurs de leurs membres – imposant le diktat dans la constitution des commissions obligatoires et dans le choix des prestations proposées aux collaborateurs.

Attachés aux libertés d’expression et d’action, nous défendrons plus que jamais une approche collective et constructive de la représentation sociale. Nous vous invitons à nous rencontrer, et pourquoi pas, à nous rejoindre à l’occasion de ces prochaines échéances. Bonne rentrée à tous !

Contact : Alain DUBREUIL et Christophe LOVERGNE

 

Bordeaux migre à l’ouest

 

Le Comité d’Etablissement Extraordinaire de Capgemini Sud a été consulté le 28 juin 2006 sur le projet de transférer l’agence de BORDEAUX à Capgemini Ouest : 189 salariés sont concernés par le projet dont 12 + 4 potentiels physiquement sur Ouest, 14 sur Paris et 5 sur Pau. Le CA Total annuel de l’agence concernée est de 16 M€. Le porteur du projet est Patrick Bonin chargé des opérations RM & Pilotage à la Direction des opérations de Capgemini Sud et responsable du centre TEC sur Ouest.

 

Le pôle Aquitain est essentiellement tourné vers les secteurs Finances et Services tout comme la division Ouest qui est constitué à près de 80 % d’acteurs du monde de la Finance et des Services alors que le pôle Toulousain est lui centré sur l’aéronautique et l’espace. Le projet devrait offrir de meilleures perspectives de croissance par des synergies plus fortes et une meilleure coordination des grands comptes (déjà vu sur TS/BI par exemple). Mais c’est peu être tout simplement une opportunité de meilleure coordination des commerciaux et des managers du site de Bordeaux par la division Ouest qui se présente.

 

Les mandats d’élus au Comité d’Etablissement de Capgemini SUD ne sont pas transférés : nous perdons donc une place bordelaise de suppléant au CE de Capgemini Sud. Il n’y a pas de changement pour les collaborateurs sédentaires (mêmes lieux de rattachement géographique et aucune répercussion sur les contrats, les accords, … définis de façon nationale). Attendons de voir ce que la Baronnie Bordelaise nous réserve dans cette tactique stratégique manageriale opportuniste.

contacter notre élu à Bordeaux : Michel Seyrac

 

 

Informatique Technique

 

La direction de Capgemini Est renonce à développer les activités d’informatique technique et temps réel dans son unité de Grenoble. Celle-ci  sera donc transférée à Sogeti High Tech, spécialisée sur ce créneau. Cette société a la taille et une renommée suffisante sur le marché pour développer celui-ci.

 

Il reste que de nombreux salariés dont le métier est l’informatique technique travaillent dans d’autres unités du groupe : la CFTC demande  à la direction de ne pas les marginaliser et de permettre à ceux qui le souhaitent de poursuivre leur trajectoire de carrière dans ce domaine q

Plan social à Telecom

Lorsque la direction de Capgemini a voulu engager un plan social à Telecom dans le cadre de la GPEC, nous avons pu obtenir son annulation, in extremis, le matin même de la réunion du CCE. Nous avons fait valoir les conditions qui prévalent au déclenchement de ce plan, à savoir notamment l’impossibilité de résorber le sureffectif dans les 12 mois à venir. On parlait alors de 10 emplois supprimés dans les fonctions support. L’entreprise était prête à engager une expertise économique, une expertise CHSCT, la réunion de 3 à 4 fois le CCE, ainsi que le CE, la constitution d’une antenne emploi, etc… alors qu’elle savait déjà comment reclasser les personnes concernées, et que les élus de Telecom peuvent très bien suivre le bon déroulement de ces reclassements locaux. Alors quoi ?

 

Plan social à Outsourcing

En juillet, au moment même où se signait l’accord salaire, la direction annonce un plan social à Outsourcing, prenant soin d’indiquer qu’il ne se déroulerait pas dans le cadre de l’accord GPEC. Comme si la direction pouvait décider seule du périmètre d’application de ces mesures de prévention et traitement des risques sur l’emploi et sur les compétences ! Constatant que la direction cherchait à se soustraire aux dispositions prévues par un accord qu’elle a signé, la CFTC et toutes les organisations syndicales représentatives à Capgemini ont demandé à la direction de surseoir à ce plan et engager immédiatement les dispositions prévues par l’accord :

·         Revues de risque sur l’emploi et les compétences dans chaque société, avec présentation et avis du CE,

·         Plans d’actions et synthèse des risques avec présentation et avis du CCE.

Dans l’esprit de la CFTC, il ne s’agit pas à ce stade de contester la validité économique de ce plan.  Il s’agit de défendre l’emploi des personnes qui travaillent à Outsourcing, et au-delà, l’emploi de tous les salariés du groupe. Nous défendons l’emploi pérenne, au sein du groupe en premier lieu, et en dehors si nécessaire. L’entreprise ne peut se contenter, lorsqu’elle juge une activité insuffisamment rentable, de licencier les salariés. Elle doit, lorsqu’elle identifie le risque correspondant sur l’emploi, en faire part aux élus, proposer un plan d’action pour réduire ou supprimer le risque sur l’emploi et agir concrètement de manière préventive, notamment par des propositions d’évolution professionnelle et de mutation vers des activités du groupe plus rentables. C’est tout l’esprit de l’accord GPEC que nous avons négocié et signé en mai 2005.

Devant le refus de la direction, nous avons, avec les élus du CCE, les élus du CE et toutes les autres organisations syndicales représentatives de Capgemini décidé de porter l’affaire en justice. Le jugement permettra de savoir si une entreprise qui a négocié un accord de GPEC peut ou non déclencher un plan social sans respecter cet accord. Si le juge nous donne raison, cela accélèrera la mise en place de cet accord : cela deviendra une nécessité impérieuse pour l’entreprise qui veut prévenir les risques et gérer au mieux les situations de crise.

Dans tous les cas, nous suivrons avec attention les quelques 200 personnes dont l’emploi est menacé à Outsourcing - contacts : Guy Serraut, Fabienne Maroille et Eddie Gritteret.

 

Le statut du travailleur de la CFTC prévoit une cellule de reclassement par bassin d’emploi : pourquoi pas une cellule de reclassement au niveau de la branche professionnelle ?

 

et à suivre sur :

http://www.cftc.fr

http://cftc.capgemini.fr