novembre 2006

Un CE pour AS
Mutuelle et Prévoyance
Salaires

 

SOGETI AS : enfin notre CE !

 

Au terme d’un feuilleton juridique aux multiples rebondissements, les élections se sont enfin déroulées (1), les 17 et 18 octobre derniers, permettant ainsi la mise en place d’un comité d’établissement et la reprise des instances de représentation du personnel de SOGETI AS.

 

Avec une participation voisine de 40 % sur deux journées, les salariés ont montré leur volonté de maintenir la représentation sociale dans l’entreprise et nous tenons à remercier tout particulièrement celles et ceux qui ont soutenu nos listes et nos idées.

 

Ensemble et dans le respect des engagements, nous aurons à cœur de défendre vos intérêts, dans un esprit d’équipe que nous souhaitons sain et constructif.

 

Merci de votre confiance.

Christophe LOVERGNE et Alain DUBREUIL

 

(1) Nous déplorons cependant une campagne électorale calomnieuse et diffamatoire à l’encontre notamment de certains de nos candidats : diffusion de tracts anonymes avec accusations, insinuations, mélanges de vrai et de faux… s’attaquant à chaque organisation syndicale (sauf une). Nous nous sommes refusés, pour notre part, de répondre sur ce terrain.

 

 

 

Le choix d’un prestataire est du ressort de la direction. En revanche, il revient aux partenaires sociaux de négocier le caractère obligatoire de cette mutuelle, et la part respective des contributions de l’employeur et des salariés à son financement.

 

La signature d’un accord avec les partenaires sociaux ouvre droit à des exonérations fiscales, ce qui encourage évidemment un investissement de l’employeur : tous gagnants !

Le choix du prestataire a donné lieu à un appel d’offre que les organisations syndicales ont pu suivre pas à pas. Si nous aurions préféré le choix de groupes mutualistes (notamment les groupes retenus par notre branche professionnelle), le partenaire choisi finalement est solide.

 

Avec un financement par l’employeur à hauteur de 80 à 90 % sur la première tranche de salaire, et 50 % au-delà, notre régime conserve son caractère social.

 

Les prestations servies, négociées avec le prestataire au regard des exercices précédents (déficitaires) comportent des ajustements à la baisse, mais aussi des nouveautés comme les mesures préventives ou l’ostéopathie.

 

Enfin, nous avons un régime homogène pour tout le groupe en France. Pour toutes ces raisons, la délégation CFTC a décidé d’approuver les accords mutuelle et prévoyance. Les cinq organisations syndicales ont finalement approuvé ces deux textes, signe du caractère équilibré et consensuel de cette négociation.

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Résultats de l’accord salaire

 

La CFTC signait en juin dernier un accord salaire, le premier depuis 1991. Les différentes mesures devaient prendre effet en juillet. Nous en avons maintenant les résultats.

La première mesure a été qualifiée par nos contradicteurs de « mesure CFTC » parce que nous en avons fait la promotion pendant toute la négociation, et qu’ils la contestaient. La « mesure CFTC » a bénéficié à 1.422 salariés sur 2.328.

La mesure 2, moins favorable que la mesure 1, n’a donc pas donné de bénéficiaire, mais cette mesure sera appliquée chaque année en janvier.

La mesure 3 sur les salaires les moins élévés du groupe, a bénéficié à 690 de nos collègues.

Enfin, la mesure 4, qui institue des salaires minima dans le groupe, au dessus des salaires minima de la branche professionnelle SYNTEC, a touché 216 personnes.

Nous sommes satisfaits de ces résultats, notamment parce qu’ils marquent le redémarrage des négociations sur les rémunérations. Ce n’est bien sûr pas suffisant, et nous souhaitons désormais redémarrer les négociations sur l’intéressement. A suivre…

 

International

 

Une nouvelle page pour le syndicalisme international

C’est une page nouvelle qui vient de s’ouvrir pour le syndicalisme international : une page blanche, pleine de promesses : la Confédération mondiale du travail (CMT), à laquelle la CFTC appartenait, la CISL et une dizaine de confédérations syndicales indépendantes viennent de créer une nouvelle Confédération syndicale internationale (CSI). Ses statuts, adoptés à Vienne le 3 novembre dernier, rejoignent les valeurs fondatrices de notre propre action syndicale : l’humanisation de la mondialisation. Les méthodes d’action retenues sont également les nôtres : le dialogue social et la négociation collective. Il s’agit en rassemblant les forces syndicales de tous les pays d’être plus fort face à des institutions comme le FMI, l’OMC et la Banque mondiale et de montrer davantage le visage des syndicats des pays en voie de développement, notamment devant l’OMC, qui se targue bien souvent de défendre la voix des pays en développement alors qu’elle écoute surtout celle des dirigeants de ces pays.