Mars 2008 |
Notre futur (en Inde)
selon Paul HERMELIN |
Agenda des DS CFTC · 22 avril astreintes et GPEC II · 9 avril astreintes et égalité professionnelle · 8 avril droit syndical · 1er avril GPEC II · 25 mars astreintes · 21 mars CCE
Notre futur (en Inde)
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Les négociations en cours
Nous avons constaté l'absence de mandat de nos interlocuteurs côté direction sur certains sujets importants, notamment sur la politique de rémunération.
La CFTC a obtenu des résultats pour l’application de l’accord sur les plus bas salaires signé en 2006 : on est passé de 240 à 500 € d’augmentation pour les salariés du groupe à la plus faible rémunération (2% de l’effectif). Cela représente entre 1,6 et 3 % d’augmentation selon le salaire. Pour cette partie des salariés, cette négociation est un bon résultat, et la CFTC a conclu l’accord.
Mais aucun des autres sujets de négociation concernant la rémunération n’a pu progresser.
· Refus de la direction d'ouvrir une négociation salariale sur un périmètre plus large que celui des bas salaires, · Propositions de la direction très insuffisantes (en fait irréalistes), comme par exemple sur la participation, · Refus d’engager des négociations sur un système d’intéressement, · Propositions décalées comme sur le complément retraite, vers une intersyndicale
Nous constatons que la négociation / médiation n'est pas efficace dans ce contexte et nous en concluons qu'il faut envisager d’autres moyens d’action pour se faire respecter.
La CFTC a donc décidé de soutenir l’initiative de certaines autres organisations syndicales qui organisent des assemblées générales de salariés afin de les informer et solliciter leur avis sur les suites à donner.
Elle rejoint donc l’intersyndicale qui se constitue dans ce cadre et invite les salariés des sites concernés à participer à ces réunions.
Changer de métier et rester dans son bassin d’emploi !
L’avenant GPEC sur l’expérimentation du pôle de mobilité de Grenoble a été conclu et signé par la CFTC et la CFE-CGC. Les secteurs de l’informatique et de la micro-électronique sont secoués par des ruptures technologiques, par des délocalisations ou de brusques restructurations. Elles entrainent des évolutions rapides des compétences et des emplois (disparitions de métiers et émergence de nouveaux). Capgemini et d’autres entreprises (7.000 salariés, soit 10% du bassin Grenoblois) ont créé un pôle de mobilité destiné à fonctionner en préventif et hors des situations de crise. L’idée est d’offrir aux salariés qui ont l’envie d’évoluer et de rester dans leur bassin d’emploi, une alternative à la démission sèche et à la prise de risque qu’elle implique. Le salarié est épaulé dans la construction de son projet de reconversion ou de création d’entreprise. Les salariés pourront accéder aux droits et services (bilan de compétences, atelier de carrière…) proposés par le pôle de mobilité. Si le salarié décide de changer de métier ou de créer son entreprise dans son bassin d’emplois, un conseiller du pôle de mobilité est à ses côtés. Dans cette démarche, les métiers se déplacent et non les hommes. |