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Statut des élus et droit
syndical
un accord négocié, signé et défendu par la
CFTC
2002 -
2011 - 2019 |
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Destiné à sécuriser le parcours professionnel des élus et mandatés,
déjà exposés avant les lois Macron,
les partenaires sociaux ont négocié un accord qui consolide et
améliore le droit
syndical à Capgemini. Mais quand il s'agit d'assumer...
CFDT, CGC et
CGT se dérobent.
Accord |
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CFTC |
CGT |
FO |
CFDT |
CGC |
validité |
Evolution professionnelle et salariale des mandatés |
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OUI |
NON |
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NON |
NON |
accord non valide |
De ce fait, l’accord du 22
novembre 2011 sur le statut du mandaté au sein de l’UES Capgemini
perdure en l’état et continuera à s’appliquer après la proclamation
des résultats des élections professionnelles pour les seuls mandats
désignatifs visés dans l’accord. La Direction l’appliquera
également, de sa propre initiative, aux futurs membres d’un CSE et
aux futurs représentants de proximité. On dépend donc de la bonne
volonté de la Direction à cause de trois organisations molles et
frileuses.
2018 : les ordonnances transforment profondément le cadre social des
entreprises. Celui-ci doit être entièrement repensé pour correspondre à la loi
et aux besoins de l'entreprise (travailleurs et employeur). plusieurs accords
sont mis en signature => voir
ici.
2011 :
Les organisations syndicales et la direction font enfin(!) aboutir un accord de
droit syndical
Un ensemble de dispositions qui reprennent l'existant, mais
surtout qui introduisent les éléments revendiqués depuis 2002 par la
CFTC. Le
traitement du "préjudice constaté" prend la forme d'un engagement unilatéral de
la direction. Cette disposition portée par la CFTC a été rejetée par au moins
une organisation (et on peut se demander pourquoi). La CFTC a obtenu que la
direction s'engage à le faire de manière unilatérale (sans accord).
Accord :qui définit un cadre de négociation
global portant sur le statut du mandaté,
le fonctionnement des instances représentatives du personnel et de la
représentation syndicale, et les moyens accordés à la représentation syndicale.
Accord |
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CFTC |
CGT |
FO |
CFDT |
CGC |
validité |
Accord cadre |
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OUI |
NON |
NON |
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Accord valide |
face au
constat de discriminations passées et présentes, La CFTC revendique :
-
la
réparation des préjudices constatés,
- la mise en place de mesures pour les éviter à l'avenir.
Ces mesures portent aussi bien sur le système de gestion de l'entreprise, le
suivi des carrières, l'évaluation et le maintien de l'employabilité des élus.
quelques points de réflexion :
Préambule (Projet 2002)
Le fait syndical et le rôle des représentants du personnel (élus ou désignés par leur organisation, ci-après désignés sous le terme générique "élus")
sont reconnus comme des acteurs nécessaires au progrès social comme à celui de l'entreprise.
Les élus mènent des négociations qui ont un enjeu majeur et structurant pour l'entreprise, qu'il s'agisse d'organisation du temps de travail,
des accord salariaux, de la formation, des dispositions d'intéressement des salariés, des conditions de prévoyance et mutuelle…
Certains d'entre eux sont amenés à siéger dans des instances supérieures comme la branche professionnelle, et contribue à leur politiques et à leur gestion.
Il s'agit ici d'apporter ici le cadre qui assure aux élus les moyens de leur mission comme l'absence de toute répercussion défavorable sur la bonne évolution de leur carrière comme de leur rémunération.
Affectations et missions de production
L'exercice du mandat d'élu ne doit pas faire obstacle à l'exercice d'une mission de production. La fonction et le poste de travail devront, si nécessaire, être aménagés avec l'accord de l'élu, selon les contraintes du mandat.
Gestion et suivi de carrière
Les élus doivent bénéficier d'un suivi de carrière avec une attention particulière.
En effet, les nécessités de leur mission sociale entraînent le risque de voir leur compétences de production se dégrader, ou simplement ne pas progresser, alors que nos métiers exigent une adaptation permanentes de nos compétences.
Le groupe CGEY s'engage à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pendant l'exercice du mandat social et à la fin de celui-ci, afin d'aider la salarié à recouvrer, maintenir et développer son employabilité.
On retiendra deux types d'activité sociale :
· activité de production majoritaire : cela concerne essentiellement les représentants du personnel au Comité d'Entreprise, les Délégués du personnel ou les représentants au CHSCT.
Sauf cumul de fonction, ces élus ont une activité majoritairement de production.
· activité sociale majoritaire : cela concerne (mais pas systématiquement) les délégués syndicaux, certains élus détachés dau niveau de la branche professionnelle ou de leur syndicat, certains postes comme les secrétaires de CE... etc.
Selon que l'activité de l'élu appartient au premier ou second type, le suivi de la carrière sera assuré différemment.
Dans le premier et second , le suivi de carrière est effectué par le manager de l'unité d'appartenance.
Dans le second cas l'élu bénéficiera en plus du suivi personnel d'un manager de niveau Secteur Manager , Service Line Manager ou équivalent. Ce suivi ne peut être effectué par un interlocuteur de sa fonction sociale.
Règles d'EVALUATION
Selon leur mandat, les élus consacrent plus ou moins de temps à leur mission sociale. Les signataires conviennent que nul ne peut évaluer cette activité au sens d'une prise en compte en CD carrière.
En revanche, l'évolution de la rémunération des élus s'appuie sur les mêmes principes de base que celle de l'ensemble des autres salariés pour le temps passé sur les missions de production.
Cependant, la double mission (production et sociale) des élus peut rendre cette évaluation difficile.
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REGLES DE GESTION
Les heures de délégation doivent être valorisées et imputées sur un compte distinct de l'unité d'affectation de l'élu.
Moyens attachés à l'exercice de leur mission sociale
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mutations dans le groupe
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Affectations
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